IHPE – DAMETTO Sarah

IHPE UMR 5244
Université de Perpignan via Domitia
52 Avenue Paul Alduy
F-66860 Perpignan Cedex
Tel +33(0)4-68-66-20-50
Fax +33(0)4-68-66-22-81
email : sarah.dametto@univ-perp.fr

GRADE : Doctorante UPVD
ENCADRANTS : David DUVAL & Benjamin GOURBAL (co-encadrant Cristian CHAPARRO)
ECOLE DOCTORALE : Perpignan ED 305 : Energie Environnement
EQUIPE : 2MAP
RESPONSABILITES :
Membre de la Cellule Parité
Membre de la Cellule QVT & RPS

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RESEAUX SOCIAUX PROFESSIONNELS:

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SUJET DE THESE :
Rôle des petits ARNs non codants dans le dialogue moléculaire entre Biomphalaria glabrata et Schistosoma mansoni.

MOTS CLES :
MiRNAs ; Immunity ; Parasitology

PROJET DE THESE :
Les mécanismes de défense (résistance) des hôtes et d’infectivité des parasites sont des éléments clefs de l’évolution des interactions hôte-parasite. Dans ces systèmes biologiques, chaque espèce constitue un environnement en perpétuel changement auquel son opposant doit s’adapter. Cette dynamique co-évolutive se traduit parfois dans les populations naturelles par un polymorphisme de compatibilité qui serait basé sur la concordance ou la non concordance de déterminants moléculaires clés de l’interaction hypothèse des « matching molecular variant » [1]. Le succès ou l’échec parasitaire dans l’interaction entre B. glabrata et S. mansoni reflète donc un dialogue moléculaire complexe entre les mécanismes de défense des hôtes et les mécanismes de virulence des parasites. Au cours des 15 dernières années, de nombreuses études se sont focalisées sur les bases moléculaires du polymorphisme de compatibilité à différents niveaux : génomique, transcriptomique et protéomique [2, 3, 4]. Le rôle de la composante épigénétique et en particulier celui des ARNs non codant reste encore méconnu. Ainsi nous proposons dans ce sujet d’étudier le rôle de ces ARNs non codant dans cette interaction hôte/parasite. Ces miARNs ont des fonctions multiples et variées en intervenant dans la régulation des processus biologiques comme le développement embryonnaire et tissulaire, la prolifération cellulaire ou l’apoptose tant chez les plantes que chez les animaux. Dans un contexte d’interactions hôte invertébré/pathogène, ces miARNs interviennent dans la régulation de gènes clés contrôlant l’immunité de l’hôte en modulant les processus de phagocytose ou encore d’apoptose. Afin de caractériser ces petits ARNs, un séquençage massif des petits ARNs à partir de mollusques naïfs et des mollusques infestés par des parasites capables ou non de se développer à l’intérieur de l’hôte (i.e. compatible ou incompatible) a été réalisé. Ces données de séquençage massif seront utilisées pour identifier les petits ARNs, mais également leur profil d’expression et leur rôle en fonction de la nature de l’infestation.

CURSUS :
2020 Master Biodiversité et Développement Durable – UPVD
2018
Licence Biologie/écologie marine – Université de La Rochelle
2012 Baccalauréat Droit et Finance des Entreprises