projet GESTINNOV

projet GESTINNOV

Les maladies affectant les huitres du pacifique dans les élevages ostréicoles français posent de nombreux problèmes tant environnementaux que socio-économiques. Dans ce contexte, le projet GestInnov a pour objectif le transfert de technologie vers le monde socio-économique d’un panel de méthodes innovantes permettant une gestion durable des maladies en ostréiculture. Ces méthodes se veulent accessibles à tous, de l’écloserie de pointe à la petite exploitation de grossissement.
Afin de répondre à cet objectif, GestInnov s’appuie sur un consortium de partenaires spécialistes des interactions « huîtres – agents pathogènes » (IHPE, SGMM, PFOM) et de producteurs localisés au sein de bassins de production écologiquement très différents (MediThau/Tarbouriech à Thau et Huitres Yves Papin à Marennes Oléron). Ce consortium permettra de répondre aux objectifs du projet avec une vision écosystémique de l’interaction « huîtres – agents pathogènes – environnement – ostréiculture ». Le contexte actuel des changements globaux nous a poussé à positionner ces travaux au sein de scenario prédisant une ostréiculture s’appuyant sur des populations d’huîtres spécifiques de chaque bassin de production.

Dans ce contexte, les objectifs spécifiques du projet GestInnov sont de :

  • développer des marqueurs génétiques et épigénétiques de résistance à des fins de sélection assistée par marqueurs de populations d’huîtres adaptées à leurs environnements d’élevage ;
  • développer des formules probiotiques améliorant les capacités de résistance des huîtres et utilisables aussi bien en écloserie qu’en structure de grossissement ;
  • développer de nouvelles pratiques zootechniques basées sur des cycles d’exondation maitrisés et permettant de réduire les taux de mortalités observés annuellement en exploitation.

L’ensemble des résultats obtenus devrait permettre à la profession de produire des lots d’huîtres robustes et d’utiliser des pratiques adaptées aux sites où elles sont élevées afin de réduire les pertes liées aux maladies tout en limitant la pression des élevages sur l’environnement. En effet, outre une limitation des mortalités observées sur les cheptels en élevage, ces pratiques limiteront aussi à terme les transferts d’animaux entre les bassins d’élevage réduisant en conséquence les risques sanitaires.