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GRADE : Doctorante
ENCADRANTS : Christoph GRUNAU & Julie CLEMENT
ECOLE DOCTORALE : Perpignan ED 305 : Energie Environnement
EQUIPE : 2MAP
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SUJET DE THESE :
«La recombinaison méiotique chez les invertébrés : contrôle des points chauds de recombinaison et impact des variations de l’environnement »
MOTS CLES :
Recombinaison homologue – Reproduction asexuée – Méiose – Impact environnemental – Evolution des génomes – Diversité génétique
PROJET DE THESE :
Chez les espèces eucaryotes, la reproduction sexuée implique la formation de gamètes haploïdes lors de la méiose, un processus constitué de deux divisions cellulaires. Lors de la première division de méiose, la recombinaison méiotique brasse le matériel génétique entre les chromosomes maternels et paternels et crée un lien physique entre chromosomes homologues qui est essentiel à leur ségrégation correcte dans les cellules filles. La recombinaison méiotique a donc conséquences directes sur l’évolution des génomes et la fertilité des individus et donc des conséquences indirectes sur la survie et le potentiel adaptatif des populations. Il s’agit d’une force évolutive majeure à prendre en compte dans les études d’évolution et d’adaptation des populations, notamment face aux changements environnementaux. Dans ce projet de thèse, nous proposons d’étudier (i) le contrôle de la localisation des évènements de recombinaison chez deux clades d’invertébrés (Mollusques et Cnidaires) et (ii) les variations de fréquence et de distribution des évènements de recombinaison face aux perturbations environnementales. Dans ce travail de thèse, nous testerons l’hypothèse d’une implication de la protéine PRDM9 qui induit l’activité de recombinaison aux sites où elle se fixe grâce à son domaine de liaison à l’ADN. PRDM9 serait apparue chez l’ancêtre commun des métazoaires mais elle a été perdue plusieurs fois au cours de l’évolution dans différents clades, et de façon indépendante. Son activité, mise en évidence chez la souris et l’homme, reste inexplorée chez l’ensemble des invertébrés. Nous avons identifié PRDM9 chez des escargots d’eau douce et les coraux. Nos premiers résultats sont en faveur d’une conservation de fonction au-delà des Vertébrés. Des approches évolutives et fonctionnelles sont à présent nécessaires pour valider ou non notre hypothèse et comprendre les bases moléculaires du contrôle des cartes de recombinaison chez ces espèces. Nous utiliserons du séquençage Nanopore, des approches de type ChIP-seq, et de la cartographie moléculaire de cassures d’ADN sur du matériel biologique obtenu en conditions naturelles ou généré dans notre molluscarium. Nous étudierons également comment des variations environnementales biotiques ou abiotiques peuvent impacter la distribution et la fréquence de ces évènements de recombinaison. Une approche consistera à comparer les patrons de recombinaison entre des populations soumises à des conditions de températures différentes.
PRIX/DISTINCTION :
– prix de la meilleure présentation des doctorants aux rencontres Bioinformatiques et Nanopore Marine Day de l’Ifremer 2024
CURSUS :
2023– Doctorat (Université de Perpignan)
2022-2023 : Master 2 Sciences du vivant cursus Integrative Master for Global Health and Ecology parcours Biodiversité et Environnement (Ecole Pratique des Hautes Etudes – Université Paris Sciences et Lettres)
2021-2022 : Master 1 Sciences de la mer parcours exploitations des ressources vivantes et côtières (Université de Caen)
2018-2021 : Diplôme d’assistant ingénieur en Biologie, Biochimie et Biotechnologies – Double diplôme Licence Sciences Technologies Santé Mention Sciences et technologies Parcours Biologie et biotechnologies (ESTBB – Université Catholique de Lyon)