IHPE – BUSO Pauline

IHPE UMR 5244
Université de Montpellier
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email : pauline.buso@ifremer.fr

GRADE : Doctorante Ifremer / Univ- Montpellier
ECOLE DOCTORALE : Montpellier ED 584 : GAIA
ENCADRANTS : Jérémie VIDAL-DUPIOL & Olivier REY
EQUIPE : MIA

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SUJET DE THESE :
Diversité intraspécifique des coraux dans un monde plus chaud : de la structure spatio-temporelle aux biomarqueurs fonctionnels d’adaptation au stress thermique.

MOTS CLES :
Récifs coralliens, réchauffement climatique, blanchissement corallien, thermotolérance, biomarqueurs, diversité intraspécifique

PROJET DE THESE :
La Terre connaît actuellement des changements environnementaux majeurs qui accélèrent le déclin de la biodiversité. Les récifs coralliens tropicaux constituent des points chauds cruciaux de la biodiversité marine et dépendent principalement des coraux constructeurs de récifs. Riches de services écosystémiques, ces organismes sessiles, longévifs, sténothermes, coloniaux et symbiotiques sont menacés par des canicules marines de plus en plus fréquentes. Dans ce contexte alarmant, la diversité intraspécifique joue un rôle crucial puisqu’elle est le support de la sélection naturelle en englobant la diversité génétique, phénotypique et fonctionnelle au sein d’une espèce, garantissant ainsi une complémentarité fonctionnelle entre individus écologiquement non équivalents. Les éléments non génétiquement codés tels que l’information épigénétique et la composition des holobiontes peuvent également varier d’un individu à l’autre et contribuer à l’expression phénotypique sous l’influence de l’environnement dominant.

Des mesures de gestion ont été entreprises pour améliorer directement (restauration des récifs) ou indirectement (zones marines protégées) la tolérance thermique des coraux. Cependant, plusieurs éléments manquent encore à l’élaboration de stratégies de conservation efficaces, notamment en ce qui concerne la répartition spatiale des coraux thermotolérants et les mécanismes sous-jacents à la tolérance thermique. Chez les coraux, plusieurs mécanismes non exclusifs ont été suggérés, incluant (1) l’émergence de génotypes thermotolérants grâce à des changements génomiques rapides au sein des colonies activation ; (2) des modifications dans les proportions de différents génotypes au sein d’une même colonie, favorisant ainsi l’apparition de réponses adaptatives ; (3) des ajustements phénotypiques adaptatifs temporaires causés par des changements dans les motifs de méthylation de l’ADN chez les coraux exposés à un stress thermique récurrent et (4) la modification réversible la composition du microbiome de l’holobionte.

Ainsi, mon projet de thèse vise à améliorer notre connaissance et notre compréhension de la dynamique spatio-temporelle de la diversité intraspécifique des coraux, des mécanismes d’adaptation au stress thermique, et à l’identification de biomarqueurs de thermotolérance. Pour cela, j’utiliserai une approche Omic intégrative pour analyser des populations de trois espèces de coraux dans trois régions géographiques aux régimes thermiques contrastés : la Polynésie Française (stress thermique récurrent), la Nouvelle-Calédonie (stress thermique rare) et les Fidji (intermédiaire). Les trois espèces étudiées sont Acropora hiacynthus (sensible au stress), Poccilopora acuta (sensible au stress) et Porites lobata (tolérante).

CURSUS :
2023- Doctorat
2023 Master International “Functional Biology & Ecology”, EUR TULIP (Univ. Toulouse & Univ. Perpignan)
2021 Licence Biologie des Organismes, Populations et Ecosystèmes (Univ. Toulouse)
2019 DUT Génie Biologique, Option Agronomie (IUT Perpignan)